Connue entre autres pour son rôle dans l’attachement maternel, l’ocytocine administrée par voie nasale améliore le comportement social des personnes atteintes d’autisme.
On sait que les patients souffrant d’autisme présentent un taux d’ocytocine dans le sang inférieur à la moyenne. Partant de cette certitude, des chercheurs lyonnais ont fait l’hypothèse que cette déficience pouvait être impliquée dans les problèmes relationnels des autistes. Les résultats menés lors d’un jeu de balle auprès de 13 patients qui avaient inhalé de l’ocytocine ont montré une nette amélioration de leur attitude à l’égard de leurs partenaires. Ne les considérant plus comme indistincts, ils ont au contraire été capables d’identifier différents profils parmi ceux-ci et de privilégier les plus coopérants. Administrée à un stade précoce de la maladie, l’ocytocine pourra-t-elle agir durablement ? Les recherchent se poursuivent…