« Accessibilité et handicap mental »:
Il existe un pictogramme, le S3A, promu par l'Union nationale des parents et amis de personnes handicapées mentales (Unapei), attestant, dans les établissements publics qui l'affichent, d'un effort d'accueil des handicapés mentaux (mais aussi des personnes en situation d'illettrisme et des étrangers) :
« Handicap : 3 761 nouvelles places ouvertes en 2013» :
L'an dernier, 10 nouvelles places ont été ouvertes chaque jour en France pour les enfants et les adultes handicapés, rapporte le ministère délégué chargé des Personnes handicapées.
Marie-Arlette Carlotti, ex-ministre déléguée chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion, a détaillé, fin février, le bilan des nouvelles places d'hébergement ouvertes en 2013 pour les personnes handicapées.
L'an dernier, 3 761 places ont ainsi été ouvertes pour accueillir des personnes handicapées, sur l'ensemble du territoire (2 143 pour les adultes, 1 618 pour les enfants). Les régions les mieux loties ont été : Rhône-Alpes (632 places), Nord-Pas-de-Calais (413 places), Pays de la Loire (252 places), Île-de-France (240 places) et Aquitaine (228 places).
« Nous devons rattraper le retard accumulé ces dernières années, a indiqué la ministre. Avec 10 places ouvertes par jour, pour enfants et adultes handicapés, nous apportons toute l'année de nouvelles solutions de prise en charge pour les familles ». Le gouvernement va continuer de financer des créations de places. 16 000 places doivent encore s'ouvrir d'ici 2016, auxquelles viendront s'ajouter les 3 400 nouvelles places prévues dans le 3e plan autisme, d'ici à 2017.
« Et si la science mettait fin aux paralympiques?» :
Prothèse bionique ou, gestes animés par la pensée grâce aux interfaces cerveau-machine: la recherche foisonne pour combattre la paralysie. Jusqu'à faire espérer, un jour, la fin des Jeux paralympiques. Pour en savoir plus : http://www.lessentiel.lu/fr/sports/autres_sports/story/Et-si-la-science-mettait-fin-aux-Paralympiques--16943530
« Handicap : Le Secteur adapté se veut au cœur de la RSE » :
En quatre ans, le taux de chômage des personnes handicapées a grimpé de 60% et pointe désormais à 21%. Depuis 2005, le législateur a pourtant renforcé les obligations des entreprises de plus de 20 salariés qui doivent employer 6% de travailleurs reconnus handicapés, sous peine d'amendes accrues. Huit ans plus tard, le taux atteint 3,1% (Agefiph 2011) soit la moitié de l'objectif. Mais la situation serait plus catastrophique encore si les entreprises ne pouvaient pas recourir à la sous-traitance, ce que la loi permet à hauteur de 3%. Utilisée par plus de 60% des établissements atteignant le quota selon l'Agefiph, la sous-traitance passe par les Etablissements d'aide par le travail (ESAT), mais aussi par les 700 entreprises adaptées (EA), le nouveau nom des ateliers protégés.
Les EA pèsent désormais 1,1 milliard de chiffre d'affaires et emploient 30 000 personnes. « Comme toute entreprise, les EA doivent être compétitives en qualité prix délais », souligne Sébastien Citerne le directeur de l'UNEA. Et de plus en plus, répondre aux attentes RSE des départements achats.
«Avec sa double mission sociale et économique, le secteur adapté répond pleinement à un nombre très important de points de la RSE, formalisée par la norme ISO 26 000 », estime Sébastien Citerne. Pour sensibiliser ses adhérents à la RSE et mieux les outiller, l'UNEA vient d'ailleurs de lancer le projet « Cap RSEA 2016 ». Sur trois ans, elles seront formées et 45 EA seront accompagnées à travers le référentiel AFAQ 26000 de l'AFNOR, ce qui permettra de « faciliter le dialogue et le reporting avec les donneurs d'ordre », estime Sébastien Citerne.
Découvrir l’intégralité de l’article sur : http://www.novethic.fr/empreinte-sociale/diversite/isr-rse/handicap-le-secteur-adapte-se-veut-au-coeur-de-la-rse-142175.html
« Le hip hop en fauteuil » :
À 13 ans, Donagan danse avec des handicapés. Passionné de hip hop, il a imaginé une chorégraphie qui associe valides et handicapés, en espérant faire changer le regard de la société.
Son meilleur copain vit en fauteuil roulant, et tous les jours Donagan l'observe et l'aide. À 13 ans, Donagan s'est révolté quand son ami a été refoulé à l'entrée d'un grand magasin parce qu'il prenait trop de place avec son fauteuil. Un déclic pour Donagan, qui décide d’utiliser le hip hop, sa passion, pour faire changer le regard des gens sur le handicap.
L'initiative de Donagan est soutenue et encouragée par le programme jeune d'Ashoka, le premier réseau mondial d'entrepreneurs sociaux. Quand un élève de 4ème décide de lancer son projet pour lutter contre les discriminations faites aux handicapés, la devise "chacun peut devenir acteur de changement" prend tout son sens.
