Présentation

Fermer Les droits des familles

Fermer Stimuler son enfant

Fermer Les soins à suivre

Fermer Structures d'accueil

Fermer Les jeunes adultes

Fermer Les liens utiles

Fermer Sports et loisirs

Fermer Les bons plans

Fermer Portraits

Fermer Des idées

Fermer Rendez-vous

Fermer Musique

Fermer Lecture

Fermer Vidéos

Fermer Coup de pouce

Fermer Handi-amo news

Fermer Coup de gueule !

Fermer Revue de Presse

Fermer Dossiers

Fermer Enquête

Fermer Formations

Webmaster - Infos
Articles récents
Archives Editoriaux
+ Année 2016
+ Année 2015
+ Année 2014
+ Année 2013
+ Année 2012
+ Année 2011
+ Année 2010
+ Année 2009
Visites

   visiteurs

   visiteurs en ligne

Coup de pouce - Collectif Inclusion

 Elèves à besoins particuliers, l’inclusion c’est maintenant !

Pourquoi ce collectif pour l’inclusion scolaire ? http://collectif-inclusion.blogspot.fr/

Nous sommes des citoyens, parents, professionnels concernés par le handicap. Nous avons décidé de nous unir pour accompagner par notre expertise locale et étrangère la difficile mise en œuvre des principes d’une loi qui souhaite une école inclusive. Nous aspirons à une application effective de ces principes sur le terrain. Nous avons donc lancé une pétition www.change.org/inclusionscolaire afin de présenter nos propositions pour la scolarisation de tous les enfants à besoins éducatifs particuliers, dans une démarche constructive.

I) La situation actuelle :

  • 40 ans de retard dans la politique générale de scolarisation des enfants en situation de handicap (en comparaison avec les autres pays de rang similaire) (Pays de l’Europe du Nord, Italie, Québec, Belgique, Espagne…)
  • + de 210 000 élèves en inclusion à l’école ordinaire dont certains très partiellement, sur un effectif total de + de 12 millions (environ 1/60, chiffres éducation nationale année scolaire 2011-2012)
  • + de 100 000 enfants dans des structures médico-sociales (chiffres DREES ([1]), 2010)
  • + de 13 000 enfants dans les hôpitaux de jour (scolarité-partenariat chez Alice, 2011)
  • 5 à 20 000 enfants handicapés à domicile (aucune statistique clairement établie, alerte du Défenseur des Droits, juillet 2013).

Si une part importante de ces enfants est officiellement intégrée à l’école ordinaire, la question de la qualité de cette scolarisation se pose, la réalité du terrain laissant apparaître  d’importantes difficultés (scolarisation pouvant être très partielle (quelques heures dans la semaine), personnel insuffisamment formé, aménagements aléatoires…). Au fur et à mesure  que l’on monte dans le système éducatif, la proportion d’élèves handicapés se réduit (sauf pour les handicaps moteurs et sensoriels).

Pour les enfants avec troubles cognitifs et mentaux (TFC), ils sont moitié moins présents dans le secondaire qu’à l’élémentaire : 60 513 (1er degré), 30 145 (2° degré). Cette population est celle qui pâtit le plus du manque d’égalités de chances.

  • Pour les autres handicaps répartition différente :
  • DYS :          14 149 (1er degré)        15 543 (2° degré)
  • T. auditifs : 3 994 (1er degré)           3 465 (2° degré)
  • T. visuels :    2 444 (1er degré)           2 277 (2° degré)
  •  « 2 920 enfants français accueillis dans l’enseignement adapté belge et

1 900 accueillis en établissements spécialisés »

II) Propositions :

Il est temps de changer de paradigme et de rattraper nos quatre décennies de retard. Il est temps d’investir dans l’école pour respecter la ratification par la France des conventions de l’ONU, notamment celle relative aux Droits des Personnes Handicapées dans son article 24 et aussi pour baisser considérablement la part des frais relatifs à l’institutionnalisation par rapport à ceux d’une scolarisation efficace et efficiente à coût bien moindre. Comme nous savons qu’il est parfois difficile d’imposer une réforme par le haut, nous suggérons aussi d’utiliser l’appel à projets dans les écoles.

  1. Un accroissement du nombre d’élèves en situation de handicap dans les classes ordinaires avec AVS (Auxiliaire de vie scolaire) et un changement du métier d’enseignant pour un meilleur accueil de toutes les différences. Ce changement suppose la pratique d’une pédagogie différenciée, prenant en compte les besoins particuliers de tous les élèves, et un accueil de toutes les différences, considérées non comme des obstacles au fonctionnement de la classe, mais comme un enrichissement pour tous.

 

  1. Une transformation de places d’IME (Instituts médico-éducatifs) en places de SESSAD (Services d'éducation spéciale et de soins à domicile, qui interviennent à l’école). La mission des SESSAD est différente de celle des IME : elle consiste à accompagner l’enfant sur tous ses lieux de vie et notamment de soutenir sa scolarisation (en classe ordinaire ou en CLIS/ULIS) en intervenant si besoin au sein de la classe, en support de l’équipe enseignante, tandis que la fonction des IME est, comme son nom l’indique, dévolue à l’institutionnalisation.

 

  1. Des dispositifs adaptés (CLIS et ULIS) avec un enseignant spécialisé (10 élèves au maximum,  jusqu’à 7 élèves pour certaines classes à pédagogie adaptée spécifique) pour les enfants qui ont besoin d’un soutien plus intense. Prévoir dans ces dispositifs selon les besoins : des méthodes éducatives pour les élèves avec autisme ; une pédagogie conductive pour les élèves polyhandicapés, etc. La présence de deux adultes devra être assurée, et différents intervenants peuvent intervenir en plus de l’enseignant (paramédicaux, éducatifs, Auxiliaires de Vie Scolaire).

 

  1. Des classes réellement inclusives.  Selon les expériences éprouvées, c’est une classe ordinaire dont environ le quart (voire le tiers) d’élèves présente des besoins spécifiques avec deux enseignants, dont l’un est spécialisé. Tous les élèves de la classe bénéficient du soutien et de la remédiation selon leurs besoins, l’aide spécialisée étant alors mutualisée.([2])

 

Voir un reportage sur ces classes à 15 min 50 de cette émission :

http://www.notele.be/index.php?option=com_content&task=view&id=11194&Itemid=80

 

  1. Tous les enseignants, en formation initiale et continue, doivent recevoir une formation de base significative au handicap, avec spécialisations en option, le dernier texte paru le mentionne et nous l’approuvons ([3]).

 

  1. Les formations de tous les personnels devront se faire sur la base des recommandations de bonnes pratiques et concerneront les méthodes dont l’efficacité a été scientifiquement démontrée.


[1] Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques

[2] À noter : dans les classes inclusives un binôme d’enseignants permet une pédagogie différenciée et une remédiation efficace (immédiate et différée) pour tous les élèves, ainsi qu’un repérage des troubles d’apprentissage et autres difficultés scolaires, une meilleure discipline, une plus grande motivation des équipes, un co-mentorat effectif et productif (études de Tremblay). Avec la mise en place de ces classes on a pu constater la caducité du redoublement : l’ensemble des élèves de la classe (intégrants et intégrés) ayant obtenu les résultats suffisants pour passer dans la classe supérieure. Cette remarque a son importance quand on connaît l’inefficacité, voire la nocivité du redoublement (toutes les études internationales à ce sujet le démontrent, se rapporter aux études de Crahay qui font autorité en la matière).

 


Date de création : 13/11/2013 @ 08:44
Dernière modification : 13/11/2013 @ 08:44
Catégorie : Coup de pouce
Page lue 1992 fois


Imprimer l'article Imprimer l'article

Réactions à cet article

Personne n'a encore laissé de commentaire.
Soyez donc le premier !

Partagez

Actualités - infos

Le cri du chat :
Reportage France 5

Lettre d'information
Pour avoir des nouvelles de ce site, inscrivez-vous à notre Newsletter.
Captcha
Recopier le code :
Recherche



^ Haut ^