Le samedi 1er juin 2013, 13 équipes, toutes unies par un immense élan solidaire pour ce 2ème Free Handi’se Trophy ont franchi la ligne d’arrivée au pied de la Tour Eiffel!
Ils étaient 52 sur la ligne de départ, à Lyon, le 24 mai dernier, encore, pour certains, à vous demander « Mais qu’allais-je faire dans cette galère ? ». Les deux parrains 2013, Jeremy Ferrari et Philippe Croizon étaient là pour les encourager. En huit étapes et 800 km, ils ont fait la preuve qu’en entreprise comme dans la vie, la cohésion est un facteur de réussite pour tous.
Des binômes prêts à tout
Sur la route, l’esprit de groupe a fait son œuvre : pas question de laisser un seul équipier sur le bas-côté. Peu importe la nature du handicap, qu’il soit mental ou physique. A chaque coup de pagaie, à chaque tour de pédale, les stéréotypes de la différence, ou celle qu’on appelle trop souvent déficience, ont volé en éclat, prouvant que le plus vulnérable n’était pas toujours celui que l’on croit. La métamorphose s’est opérée tout au long de cette traversée de la France.
Un classement fraternel
Même si la compétition n’était pas le principal moteur, un classement a néanmoins permis de distinguer trois équipes. La remise des trophées s’est faite, à Paris, en présence de Véronique Dubarry, adjoint au Maire de Paris en charge des personnes handicapées. Les Sûrs-Voltés ERDF décrochent le prix des Champions qui récompense à la fois leur implication sportive et humaine. Une équipe en or massif puisqu’elle s’invite également à la première place du classement général. A la seconde place, on trouve Les Mousquetaires (équipe des Conquistadores), suivis de CGI (équipe des CGI’Jo).
Un 2ème pari réussi.
A travers cette aventure, c’est aussi le combat pour que les entreprises aient une vraie politique en faveur des travailleurs handicapés. Pour la plupart, elles ont besoin de sortir de leur cadre de référence. Ce trophée leur donne des clés pour avoir une attitude plus adaptée et briser leurs peurs.
L’édition 2014 dans les starting-blocks !
Rendez-vous sur la troisième édition pour dynamiter ces frontons où il est encore inscrit « Immobilité, clichés et préjugés ».